La petite histoire de l'eau
Cela peut sembler étonnant aujourd’hui, mais nos communes souffraient autrefois du manque d’eau. Pas de cours d’eau ni de ruisseaux, seul les sources permettaient d’avoir de l’eau consommable. Les habitants devaient par ailleurs stocker l’eau de pluie pour leurs besoins personnels et le ménage. Malgré la multitude de petites sources des périodes de rationnement étaient fréquentes lors des mois de grosses chaleurs.
Avant le percement de puits, l’approvisionnement en eau de Montsoult était assuré par trois fontaines :
La fontaine de la rue du lavoir, devenue rue de Baillet et rebaptisée aujourd’hui rue des Tilleuls
Celle située sur la sente de la fontaine qui alimentait le « lavoir de la Vierge » rue du Grand Gournay.
La fontaine située après le pont d’Arcole qui alimentait le lavoir des bois.
En 1905 le maire de Montsoult, Fernand FOURCADE , proposa de créer une véritable adduction d’eau. Le premier forage, entrepris en 1909, permit d’améliorer la distribution d’eau. Un second forage suivra en 1927 près de l’école Daudet, suivi d’un troisième en 1981 sur le territoire de Baillet en France. La société Française de distribution d’eau pris ensuite en charge la gestion de l’ensemble.
Difficile de retrouver la fontaine qui alimentait en eau fraiche les habitants du petit hameau du pont d'Arcole. Elle devait à l'origine alimenter un abreuvoir et un lavoir. pour les besoins du hameau présent à cet endroit à l'époque.
En Août 1828, le comte de Périgord adresse à la mairie de Montsoult une demande de construction d’une fontaine, un abreuvoir et un lavoir dans le quartier des bois. Après délibération, le conseil municipal accepte le permis de construire. Cette demande est relayée par le sous-préfet au Baron de Périgord qui accepta le projet. Il y avait à cette époque 17 familles, une ferme et une plâtrière qui vivaient dans ce quartier non loin du pont d’Arcole.
Seul la source et l'abreuvoir ont, semble-t-il, été réalisés à l'époque. Rapidement on s'aperçu que l'endroit n'était pas judicieux pour l'utilisation escomptée du fait du débit de la source. ( ce qui pourrait expliquer l'abandon de la construction du lavoir). En 1828, le comte de Périgord proposera à la commune de reconstruire l'ensemble plus en contrebas du chemin d’Arcole à droite après le virage, le long du mur d’enceinte du parc du château de Maffliers.
Les photos ci dessous témoignent du travail effectué pour la mettre à jour.
Grand merci à nos bénévoles qui œuvrent chaque samedi pour nous faire redécouvrir notre patrimoine.